Éditeur d’articles scientifiques, un exemple de lobby puissant
Elsevier et Springer Naturea ont fait interdire à nos fournisseurs d’accès à internet (FAI) français, l’accès à des sites de recherche qui contournent leurs portails payants pour des articles à l’origine gratuits et libres.
À l’origine le web est partage de connaissance libre
Le web, est à l’origine un projet conçu par Tim Berners-Lee pour l’échange de données entre universitaires. C’est par essence une évidente volonté de partage libre de la connaissance mondiale.
Du racket industriel ?
Les articles scientifiques qui sont issus de laboratoires universitaires publics, nécessitent d’être diffusés, car c’est de la science publique pas du secret industriel ou du secret-défense, c’est un enrichissement mondial à partager.
Depuis internet et le web la diffusion d’articles ne nécessite plus de superstructure, et pourtant Elsevier et Springer Naturea ont pris de fait, historiquement, le rôle de péage à l’accès à la connaissance. Leur plus-value réelle se révéle assez vacuitaire, car les outils ainsi onnis sont en réalité d’aussi bons voire meilleurs moteurs de recherche. Dans la rue, j’appelle cela du rançonnage, sur le web on peux dire “industrial racket”, c’est plus “international friendly”. Pas besoin d’être le meilleur pour rançonner, il suffit d’avoir les plus gros bras, financiers et juridiques dans notre cas.
Demande incroyable de prise de contrôle de la censure.
Ces entreprises-lobbies ont même l’outrecuidance de demander le plein contrôle des manettes de la censure. Cette dernière demande à été rejettée par la “justice”, mais l’on peut supposer que cette volonté ne sera pas relachée, et qu’il feront tout pour obtenir un pouvoir de censure privé pour l’ensemble du monde. C’est leur coeur de métier en fait, le maintient des serveurs de données n’étant que la contingence du gardien de garder ses clés.
Beaucoup ne pourront être que des pirates
Dans ce contexte, les scientifiques ou toute entreprise technologique individuelle ou industrielle ne pourront suivre qu’en pratiquant l’art du pirate, de fouiller le “Deep web” avec des outils efficaces. Comment, sinon, sans le sous et sans possibilité de payer ses véritables péages privés pourraient-ils avoir le niveau nécessaire à la survie ou plutôt au dépassement dans le monde des technologies ?
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